Le laboratoire américain Moderna vient d’entamer une bataille judiciaire contre Pfizer et BioNTech. Il accuse ces derniers d'avoir enfreint deux brevets sur des technologies essentielles à son vaccin anti-Covid à ARN messager.

Selon un communiqué du 26 août 2022, Moderna a déposé plainte à la fois dans l'État du Massachusetts et à Düsseldorf. Ce laboratoire ne demande pas le retrait du vaccin de Pfizer du marché, mais plutôt des compensations financières.

Les enjeux économiques sont colossaux. Pfizer prévoit une recette de 32 milliards de dollars en 2022.

Par ce procès, Moderna souhaite garder le contrôle de cette technologie qui peut servir dans d’autres contextes. Moderna a fait part de son intention de recourir à cette technologie pour mettre au point des vaccins contre la grippe et le VIH. Il ne compte pas en rester là puisqu’il s’intéresse également aux traitements des maladies auto-immunes et cardiovasculaires ainsi que les cancers.

De leur côté, Pfizer et BioNtech ont indiqué que leur vaccin Comirnaty® est le fruit de leurs propres recherches. Ils se sont également dits surpris par la plainte de Moderna.
Source : https://www.francetvinfo.fr 

Une équipe de chercheurs belges mène actuellement des travaux pour mettre au point un vaccin universel contre la grippe. S’il voit le jour, ce vaccin permettra une prévention contre toutes les souches existantes du virus de la grippe avec une efficacité durable dans le temps.
 
Un article publié en octobre dernier sur la revue «Nature Medicine» indique l’avancement des travaux de l’équipe de Walter Fiers, du Laboratoire de génétique moléculaire de l'Université de Gand. Ces chercheurs ont fait appel à une protéine de surface de l'influenza A, appelée M2.
D’après ces mêmes chercheurs, la protéine M2 n'a que 97 acides aminés, dont seuls 24 émergent à l'extérieur de l'enveloppe virale. Cette protéine n'a pas varié dans sa composition sur les souches virales.
Source : https://www.letemps.ch 

Santé Canada et Pharmascience ont procédé au rappel du lot 639268 du Pms-Hydromorphone.

Les flacons visés par ce rappel et qui sont censés être dosés à 2 mg pourraient contenir des comprimés dosés à 8 mg. Un tel surdosage pourrait mettre en danger les utilisateurs de ce médicament.

Les comprimés dosés à 2 mg d’hydromorphone sont ronds et oranges, et portent l’inscription «2» d’un côté et «pms» de l’autre côté. Les comprimés dosés à 8 mg d’hydromorphone sont plutôt ronds et blancs, ayant l’inscription «8» d’un côté et «pms» de l’autre.

L’hydromorphone est un opioïde utilisé dans la prise en charge de la douleur et des troubles liés à la consommation d’opioïdes.

En cas de surdosage d’hydromorphone, les patients présentent des étourdissements, de la somnolence, une confusion, un rythme cardiaque lent, une respiration lente et difficile, une peau froide et moite, des convulsions, un coma, et même la mort.

Santé Canada invite les citoyens à vérifier les flacons en leur possession et à échanger ceux qui appartiennent au lot 639268 en pharmacie.

Les patients et les aidants doivent également connaître les signes et symptômes qui accompagnent le surdosage en hydromorphone et demander immédiatement un avis médical s’ils constatent l’un de ces symptômes. S’ils disposent de la naloxone, il leur est recommandé de se préparer à l’administrer.
Source : https://courrierlaval.com/